De la maintenance à la réparation, le mécanicien ou la mécanicienne sont les garants du bon fonctionnement des autobus dont ils ont la charge. Un métier passionnant, gratifiant et en constante évolution.
Le métier de mécanicien réparateur
Entretenir et réparer le matériel roulant représentent le coeur de métier d’un mécanicien ou d’une mécanicienne en véhicules industriels, qu’il s’agisse de poids-lourds pour le transport de marchandise ou d’autocars et d’autobus pour le transport de personnes. Dans les deux cas il faut que ça roule, et en toute sécurité.
À la maintenance quotidienne qui va permettre d’entretenir le matériel et d’anticiper les pannes, il faut ajouter la réparation de celles qui surviendront de façon imprévisible. Comme pour tous les autres véhicules, l’électronique prend de plus en plus de place dans le fonctionnement mécanique des bus et les motorisations évoluent, le diesel laissant petit à petit la place à l’hybride, à l'hydrogène, à l’électricité et au gaz naturel. C’est donc à la fois un défi et une gratification supplémentaires de voir repartir un autobus que l’on aura réparé.
Ce métier peut s’exercer dans l’atelier d’un opérateur de transports en commun, chez un garagiste spécialisé, chez un constructeur, chez un loueur ou chez un concessionnaire. Dans le cas de l’atelier d’un opérateur, le mécanicien ou la mécanicienne peuvent être soumis à des astreintes et être amenés à travailler en horaires décalés, le week-end, les jours fériés ou la nuit.
Travailler dans la mécanique, c’est aussi faire partie d’une équipe et transmettre son expérience aux petits nouveaux, stagiaires ou apprentis, qui viendront rejoindre cette grande famille.
Les missions du mécanicien réparateur
En mécanique et réparation, les principales missions tournent autour de la maintenance et du dépannage en atelier, certaines opérations devant parfois être effectuées sur route :
- Le contrôle régulier d’antipollution, des niveaux et des fluides, des pneus et plus généralement de tout ce qui compose le véhicule.
- La détection de pannes ou dysfonctionnements dans le moteur et les différents organes de l’autobus.
- Le diagnostic de ces pannes et dysfonctionnements.
- Le montage, le démontage et la réparation ou le remplacement des pièces défectueuses.
- Les vérifications, réglages, mises au point et essais sur route.
- Le suivi d’intervention et la transmission d’information au service référent.
Les compétences et qualités requises du mécanicien réparateur
La polyvalence est le maître-mot du métier de mécanicien réparateur, puisqu’il devra appliquer des compétences plutôt variées :
- La maîtrise de la mécanique, de l’électricité, de l’électronique, de l’hydraulique, des pneumatiques.
- La connaissance de la technologie des divers équipements électriques et électroniques.
- La manipulation et le fonctionnement des outils et appareils de mesure.
- Le fonctionnement des différents types de moteurs.
- La maîtrise de logiciels informatiques de détection de pannes et de gestion de maintenance.
- La maîtrise et l’application des règles de sécurité.
- La veille des différentes évolutions technologiques.
- Le permis D.
Le ou la mécanicienne devra aussi faire preuve de méthodologie, de curiosité, de précision, de dextérité, de minutie et de capacités d’analyse.
Le salaire et l’évolution de carrière du mécanicien réparateur
Un ou une mécanicienne en début de carrière commence généralement autour de 1800€ bruts par mois, auxquels peuvent s’ajouter des primes (travail de nuit, jours fériés ou week-end). Ce salaire peut monter jusqu’à 2500€ bruts au fur et à mesure de l’expérience.
L’évolution la plus fréquente consiste à devenir chef d’atelier mais un mécanicien peut aussi s’orienter vers la gestion de parc (en tant qu’agent ou responsable), le conseil technique ou le service après-vente.
Comment devenir mécanicien réparateur
TP, CAP, BAC Pro ou BTS : le métier de mécanicien réparateur a l’avantage d’être accessible à partir de différents niveaux d’études.
Le TP (Titre Professionnel) Mécanicien Réparateur de véhicules industriels
- Niveau requis : aucun
- Conditions d’admission : tout public
- Durée : 10 mois (1435 heures de cours)
Le CAP Maintenance des Véhicules option B - Véhicules de transport routier
- Niveau requis : 5ème ou 4ème
- Conditions d’admission : de 16 à 25 ans
- Durée : 2 ans (1260 heures de cours)
Le BAC Pro Maintenance des Véhicules option B - Véhicules de transport routier
- Niveau requis : 3ème, BEP, CAP
- Conditions d’admission : de 16 à 25 ans
- Durée : 2 ans (1400 heures de cours), 3 ans (2025 heures de cours)
Le BTS Maintenance des Véhicules Option véhicules de transport routier
- Niveau requis : BAC, titre ou diplôme de niveau 4 dans le secteur industriel
- Conditions d’admission : plus de 16 ans, moins de 26 ans
- Durée : 2 ans (700 heures + 735 heures).