Lancé en décembre dernier, cet appel à projets allouera finalement d’une enveloppe de 900 millions d’euros de subventions, soit le double de la somme initialement prévue pour soutenir les projets de TCSP et de pôles d’échanges multimodaux.
Le gouvernement s’était donné 6 mois pour étudier les 187 dossiers déposés dans le cadre de l’appel à projets de Transports collectifs en site propre (TCSP) et de pôles d’échanges multimodaux (PEM). Le Premier ministre en a annoncé les résultats le 6 octobre dernier.
Au bout du compte, 159 projets (soit 85% des dossiers soumis) ont été retenus :
- 95 projets de Transports collectifs en site propre sur 103 déposés,
- 64 projets de pôles d’échanges multimodaux sur 84 déposés.
Ce qui représentera notamment 25 nouvelles lignes de tramway et 852 km de lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) dans tout le pays.
Lorsque l’appel à projets a été lancé en décembre 2020, le budget global de subventions se montait à 450 millions d’euros. Mais compte-tenu du contexte sanitaire qui a fortement éprouvé ce secteur, le Premier ministre a souhaité doubler ce montant par une contribution équivalente apportée par le Plan France Relance 2020-2022, précisant au passage qu’il s’agit du "plus gros montant accordé dans l'histoire des appels à projets sur les transports collectifs en site propre".
Une enveloppe de 852 millions sera dédiée aux projets TCSP, une somme qui s’explique par le coût induit de 18 dossiers d’extension ou de création de lignes de tramway, dont 6 bénéficieront du montant maximum de subvention, soit 40 millions d’euros. Ces projets concernent Le Havre, Caen, Lille, Roubaix-Tourcoing, Saint-Denis de la Réunion et Tours. La Seyne-La Garde, dans le Var, recevra également le montant plafond pour sa nouvelle ligne de bus à haut niveau de service.
Les 42 millions restants seront attibués aux pôles d’échanges multimodaux.
Ces subventions, qui représentent en moyenne 17% du coût total de chaque projet soutenu, seront versées par l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF). Pour en bénéficier, les travaux devront toutefois commencer avant 2025.